Bonne nouvelle pour les amateurs d’art : l’exposition « Georges de La Tour, entre ombre et lumière », présentée au musée Jacquemart-André à Paris, joue les prolongations. Initialement prévue jusqu’au 25 janvier, elle se tiendra finalement jusqu’au 22 février, offrant quelques semaines supplémentaires pour admirer des chefs-d’œuvre du maître lorrain.
Parmi ces œuvres, le tableau « Job raillé par sa femme », habituellement conservé au MUDAAC à Épinal, a quitté son écrin spinalien pour rejoindre la capitale. Cette rétrospective inédite, ouverte depuis le 11 septembre, invite à redécouvrir la vie et l’œuvre de Georges de La Tour, peintre du XVIIe siècle longtemps oublié avant de retrouver la lumière au XXe siècle.
Avant son départ, le tableau a bénéficié d’une restauration au Centre de restauration des musées de France (C2RMF), à Versailles. Ce travail minutieux, programmé par le MUDAAC après un constat d’état révélant des soulèvements de matière picturale, a permis à la restauratrice Nelly Cochet de redonner tout son éclat à l’œuvre : nettoyage approfondi, retrait des vernis et des anciennes retouches, comblement des lacunes, puis application d’un vernis protecteur.
Pendant la fermeture du MUDAAC pour travaux, ses collections voyagent et s’offrent aux regards de nouveaux publics en France et en Europe. Une manière de faire rayonner le patrimoine vosgien bien au-delà de ses frontières. A l’image du Victor Hugo de Monchablon qui a été prêté au musée Victor Hugo situé place des Vosges à Paris.
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